L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Après vingt-cinq ans passés à observer le vécu et le comportement des femmes dans des zones de conflit du monde entier (Bosnie, Afghanistan, RDC, Kurdistan...), Carol Mann, historienne et sociologue, a voulu étudier dans la même perspective « genrée » un sujet qui la touche personnellement : l'expérience des femmes pendant la Shoah en France, ce qui jusqu'ici n'avait pas été traité en profondeur. Elle l'a fait à partir de la lecture de journaux intimes (Hélène Berr, Tereska Torrès et d'autres inédits) et surtout des milliers de lettres, et cartes postales, écrites principalement dans le camp de Drancy et rassemblées au Mémorial de la Shoah, dont certaines n'avaient pas été ouvertes depuis la guerre.
À côté d'une analyse rigoureuse de la sociologie des victimes (israélites françaises et réfugiées de l'Est, bourgeoises et femmes du peuple...), on a ici la présentation d'un matériau unique : la tragédie en direct, écrite dans l'urgence sur des cartes réglementaires ou des feuilles à carreaux cachées dans des paquets, voire sur des bouts de papier jetés des wagons plombés. Leurs autrices, obsédées jusqu'au bout par la survie de leurs proches, ignorent encore ce qui les attend dans les camps de la mort, ce qui rend la lecture de ces documents d'autant plus poignante.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique