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Norferville de Franck Thilliez
Norferville ? Une ville isolée dans le Grand Nord Québécois ? Ne cherchez pas, chers lecteurs, elle n’existe pas. Franck Thilliez, nous le dit : « Il se passe de si terribles évènements à Norferville, que j’ai préféré créer cette ville de toutes pièces. De même que la réserve de Papakassik ou l’on rencontrera des personnages peu recommandables. » Néanmoins la construction de cette ville, de son environnement repose sur des éléments réels. « Aujourd’hui encore, précise-t-il des cités minières, adossées à des réserves autochtones, cernaient de grands lacs, de forêts, troublent la quiétude du Grand Nord Canadien. Le train cordon ombilicale de la ville de Norferville, qui porte le nom de vent du Nord en langue Innue « Le Tshiuetin » est toujours en service : C’est la première ligne ferroviaire d’Amérique du Nord exploitée par des autochtones. Et un axe vital pour les Innus et Naskapis. Eté comme hiver, le Tshiuetin relie les villes de Sept-Iles, sur le Saint-Laurent, et de Schefferville, une bourgade née de la ruée vers le fer dans les années 1950, à 600 km au nord. Le Grand Nord c’est le pays du grand froid jusqu’à moins 51 degrés. Dans cette ambiance Franck Thilliez nous entraine, espérant que nous ressentions le froid à chaque page tournée ; frissonnant comme ses deux héros Léonie et Teddy. Dans cette fiction, nous allons connaitre l’histoire des femmes et filles autochtones disparues et assassinées. Des faits authentiques, faisant l’objet d’un rapport final de l’enquête Nationale disponible à l’adresse www.mmiwg-ffda.ca/fr/. Revenons si vous le voulez bien au sujet de ce livre. Détective et criminologue à Lyon, Teddy Schaffran bien qu’il ne travaille plus pour la brigade Criminelle, finit par découvrir le fil dans l’affaire Chalumeau, un tueur en série. C’est alors qu’il apprend via les autorités Canadiennes, que le corps de sa fille Morgane, qu’il n’a plus revu depuis plusieurs années a été découvert dans le Grand-Nord Canadien à Norferville. Morgane sauvagement mutilée été abandonnée dans la neige près d’une réserve autochtone. Teddy, prend alors le premier avion pour le Canada, bien décidé à comprendre ce qui a pu se passer. Léonie Rock lieutenante de police métisse est mise sur l’affaire. Elle se voit ainsi contrainte de renouer avec cette ville qu’elle a quitté il y a 20 ans après qu’adolescente elle fut violée par trois hommes ainsi que sa meilleure amie Maya, et toutes les deux abandonnées dans le froid et la neige. Teddy et Léonie deux caractères bien trempés, vont alors se mettre en chasse à la poursuite des auteurs de ce crime. Malgré l’inhospitalité des lieux, la corruption de la police locale, la nature perverse des hommes Ils vont non sans mal et malgré toutes les embuches et fausses pistes résoudre cette histoire glaçante au propre comme au figuré et mettre en lumière les disparitions des femmes autochtones, dont la police locale avez rapidement clos les enquêtes en disparition volontaire. Je vous invite à découvrir ce roman de Franck Thilliez Norferville. Attention je vous mets en garde, il est impossible de le lâcher : Dans le ciel étoilé que regarde Teddy, une étoile brillait plus que les autres. Celle de Morgane. Bien à vous.
Léonie et Maya vivent dans l'enfer blanc de Norferville. Maya est une jeune fille Innue, quand Léonie est une jeune métisse, ce qui parfois est plus facile à vivre. Adolescentes, elles subissent les violences que subissent de nombreuses jeunes femmes autochtones, viol et abandon dans le froid du grand nord. L'une reste à Norfeville, l'autre quitte la ville pour Montréal. Devenue officier de police, elle est envoyée dans son ancienne ville pour y mener une enquête sur le meurtre d'une jeune femme française.
Teddy Schaffran, détective privé qui vit a Lyon, apprend que sa fille Morgane a été sauvagement assassinée et que son corps a été retrouvé à Norfeville. Il décide immédiatement de se rendre sur place pour tenter de comprendre pourquoi sa fille était dans cette ville minière du Grand Nord québécois et comment et par qui elle a été assassinée.
Léonie arrive donc avec un grade plus élevé que les maudits blancs qui avaient peut-être abusé d'elle et de ses amies dans sa jeunesse, et va donc commander le policier qui règne en maître sur la ville. Mais ce n'est pas sur sa propre affaire qu'elle doit enquêter, quoi que...
Car dans ces régions, comme dans de nombreuses autres au canada, des affaires sont dévoilées sur la façon dont sont traitées les jeunes natives des tribus autochtones, leurs disparitions inexpliquées et non recherchées. Ces jeunes femmes sont traitées de sauvagesses, car pour de nombreux blancs, ce sont des femmes tout juste bonnes à être utilisées pour son bon plaisir.
L’auteur aborde également la façon dont vivent les tribus autochtones parquées dans les réserves. Ces hommes et ces femmes à qui on a volé les terres et jusqu’à la langue, les coutumes, les traditions. De nombreux scandales éclatent aujourd’hui sur les enfants enlevés aux familles et placés dans des orphelinats pour leur enlever toute trace d'indien en eux. Tout comme éclate les disparitions inquiétantes jamais prises en compte par la police de nombreuses jeunes femmes des premières nations.
Alors bien sûr, la rencontre se fait entre Léonie et Teddy, ils vont mener l’enquête de concert, se rapprocher, et dévoiler toute la félonie et la concussion qui règne au seing des puissants de Norferville. Parfois la solution semble évidente, pourtant Frank Tilliez arrive à relancer le suspense jusqu’à un certain point, et qu’importe si l’on pense avoir compris un peu trop tôt. J’ai aimé ces personnages de Léonie et Teddy, appris beaucoup à leur côté sur la façon de vivre dans le grand nord, aimé suivre leur interrogations, leurs confidences, leurs peurs et leur complicité.
Je me suis laissée porter par la voix de Lila Tamazit, ses intonations, sa façon à la fois douce et ferme de camper chacun des personnages. J’ai aimé écouter ce roman qui m’a plongée dans les ambiances glacées du grand nord où les méchants sont aussi déterminés qu’ailleurs, où la vie semble bien compliquée et difficile, mais où la justice fini par passer.
https://domiclire.wordpress.com/2025/01/29/norferville-franck-thilliez/
Une jeune femme est sauvagement assassinée à Norferville ,une ville minière du Quebec .Son père ,criminologue ,lâche son agence lyonnaise pour comprendre et s'envole pour le Grand Nord .Léonie Rock ,en charge de l'enquête revient à Norferville après y avoir vécu et subi un traumatisme jamais cicatrisé .Ensemble ,ils vont tenter de découvrir la vérité alors que les flics locaux font la pluie et le beau temps .Un bon thriller .
Un roman glacé idéal pour rafraîchir l'air chaud de l'été, ça vous tente ?
Avec Thilliez j'admets que j'ai 1 chance sur 2 de rester confinée dans ma latence livresque, étant généralement soit conquise soit déçue. Avec Norferville bingo, il me donne le coup de boost que j'attendais.
On plonge au cœur d'une ville fictive qui s'inspire du grand froid et de l'isolement des espaces du Grand Nord. Là-bas un meurtrier s'adonne au massacre de jeunes femmes dont l'une s'avère être une proche d'un célèbre profiler. La lieutenant chargée de l'enquête a d'ailleurs également de lourds secrets et le retour dans sa ville d'origine va s'avèrer éprouvant. J'ai apprécié l'enquête tout en suspense qui instille le doute s'en rendre le récit indigeste. Ce n'est pas le meilleur Tilliez (pour moi Pandemia est un bijou) mais dans Norferville l'aventure est concise, l'environnement délicieusement glaçant et le côté thriller plutôt soft ("soft" est à prendre avec les pincette d'une fan de Chattam). Les personnages sont intéressants bien que le profiler mériterait plus de profondeur, je l'ai trouvé un peu lisse, parfois paradoxal.
Bref un bon moment lecture, grâce une histoire courte mais efficace au cœur d'un environnement intrigant inspiré de faits tristement réels.
Teddy détective et criminologue à l'intuition redoutable se retrouve au cœur d'une enquête glaciale suite à la découverte du corps sans vie de sa fille au cœur de l'univers froid et hostile de Norferville. Léonie inspectrice d'origine innue est née là et bien que sa famille se soient expatriée suite a la fermeture de la mine, l'enquête, la ramènera vers un passé traumatique. Une enquête qui pique au vif et où la vérité surgit au dernières pages.
Dans cette fiction, Norferville est la ville la plus au Nord du Québec, la plus proche de Sept-Iles, pourtant située à 800 kms de là… De la bouche de ses habitants, c’est une « triste prison au milieu de la taîga« , une ville « jaillie du fond des Enfers« , née dans la violence causée par l’asservissement des autochtones indiens au profit des gisements de fer. Si cette bourgade isolée est créée de toutes pièces par Franck Thilliez, le sort réservé aux autochtones, notamment aux femmes et filles d’origine innue est avéré…
Teddy Schaffran est détective et criminologue à Lyon. Lorsqu’il apprend que sa fille Morgane a été retrouvée morte dans une province isolée du Québec, il abandonne aux soins de son associée son agence privée et gagne les terres du Grand Nord dans l’ultime but de comprendre l’impensable : ce que sa fille faisait dans cette région hostile et la raison pour laquelle son corps a été sauvagement mutilé et abandonné non loin d’une réserve autochtone. Les blessures ont-elles une origine humaine ou animale ? Le mythe du Windigo, cette créature mi-Dieu, mi-bête, laisse peser une ambiance des plus inquiétantes sur la réserve de Papakassik… Sur place, Teddy rencontre Léonie Rock, une jeune policière métisse, contrainte de revenir dans la ville de sa naissance dans laquelle trois individus, vraisemblablement motivés par la haine raciale, l’ont violée alors qu’elle était adolescente. Le détective lyonnais et la flic québécoise se confrontent à l’inspecteur Liotta et sa clique qui semblent terroriser la population locale.
Armé de personnages attachants opposés à des êtres abjects, ce thriller dénoue une histoire bien menée évoquant les violences à l’encontre des Amérindiennes, victimes de ce que l’on appelle une « cure géographique », une base sordide qui nous rappelle que l’enfer règne sur Terre, y compris dans des contrées où la température avoisine les – 20°. Ce roman tout à fait louable traite d’un sujet intéressant de façon plutôt convaincante, toutefois je n’ai pas retrouvé l’engouement que j’éprouve habituellement à la lecture des romans de Franck Thilliez, qui me semblent (principalement les plus récents) beaucoup plus intenses et puissants que celui-ci. Norferville n’est pas représentatif du talent de l’auteur, mais il est normal lorsque l’on a atteint des sommets de redescendre quelques marches. Vivement le prochain !
Il est génial, j aimerais bien me relancer dans ses nouveaux romans , il est le limoges comme moi , il etait a fete du livre genial ,j ai eu de la chance de le voir est discuter avec lui , c est un grand auteur bravo
En lecture.....haletante et passionnante
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