"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La Mystagogie de Maxime le Confesseur (VIIe s.) est un des plus beaux commentaires de la liturgie eucharistique.
Pour Maxime, dans le droit fil du concile de Chalcédoine (451), la contemplation de l'église (nef et sanctuaire) et des rites qui y sont accomplis nous introduit dans le mystère du Christ, vrai Dieu et vrai homme, et de son Eglise, lieu où s'opère la coopération entre Dieu et les hommes. Loin de s'opposer, l'action humaine et l'action divine se conjuguent pour former une symphonie où chaque élément joue sa partition.
La coopération de l'humain et du divin en Christ, que reproduit la liturgie, nous offre un modèle à partir duquel devient pensable une unité qui sauvegarde les différences : quelle tâche est plus urgente pour notre monde écartelé ?
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