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On demandait un jour à Rossini: " A votre avis, quel est le plus grand musicien? - Beethoven, répondit-il sans hésiter. - Et Mozart, alors? - Oh lui, c'est l'unique! " C'est par cet anecdote que débute ce livre, véritable testament intellectuel de Jean-Victor Hocquard, décédé le 21 décembre 1995 à l'âge de quatre-vingt-cinq ans.Près de quarante ans après la publication de son premier ouvrage, La pensée de Mozart, l'auteur repose la question principale du travail de toute sa vie: pourquoi Mozart est-il l'unique? La conclusion à laquelle il parvient est étonnante: alors qu'un compositeur n'émerge que s'il est consacré comme le maître d'un langage, Mozart, lui, est cet artiste étonnant à qui tous les styles de son époque étaient accessibles, qui les a tous adoptés sans en rejeter aucun, mais aussi sans en privilégier aucun, qui ne s'est pas créé de langage nouveau, qui n'avait pas ce langage à lui. Pourtant, lorsqu'on entend sa musique, on se dit aussitôt: " c'est du Mozart. " En quoi donc alors consiste ce qui est " mozartien " en Mozart et le rend unique? J.-V. Hocquard montre qu'en écrivant comme les autres musiciens, Mozart n'a pas produit la même chose que les autres et cela simplement parce qu'il ne pensait pas comme les autres.
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