" On approche rarement le phénomène des mutations sociales par une interprétation des comportements des personnes âgées.
Le plus souvent, ce sont les jeunes ou les actifs qui attirent l'attention. Quant aux regards portés sur les groupes d'âge en fin de vie, ils sont généralement connotés de passivité, laisser-aller, renonciations multiples et autres idées noires sur la maladie, la mort du fait du rapprochement du terme de la vie. Or, si l'on considère l'amélioration des conditions de vie, un état de santé relativement satisfaisant, l'accroissement de la longévité, un poids politique important et un niveau de richesse supérieur à la majorité de la population.
On ne peut plus reléguer les " vieux " dans un monde à part, sans lien ou prise avec le monde actif. On ne peut plus se contenter de parler de ces malheureuses personnes vivant recluses en maisons de repos. La réalité est autre ".
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