"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Photographe-reporter professionnel installé dans le neuvième arrondissement parisien, Michel Lépinay travaille dès 1961 pour le tout neuf (à peine un an) mais déjà très bête et méchant mensuel Hara-Kiri, sis rue Choron, à un jet de pierre de son studio. En 6 ans, 17 couvertures violemment expressionnistes (rouge sanglant et noir charbon) et près de 300 photos publiées (romans-photo, fausses pubs ou images parlantes), Michel Lépinay va voir passer devant son objectif toute l'équipe de pirates de Hara-Kiri : Cavanna, Gébé, Fred, Wolinski, Reiser, Cabu, Topor ou l'Américain Melvin van Peebles et bien sûr Georget Bernier alias le Professeur Choron dont il va immortaliser l'éclosion miraculeuse.
En guerre et contre tous, Hara-Kiri, cette "publication dangereuse pour la jeunesse" , cette "revue répugnante, odieuse" , "à la limite du tolérable" donc "parfaitement détestable" , pratique l'art du poing dans la gueule avec une jubilation manifeste, face à une société française alors en pleine mutation. Les 304 photos reproduites dans ce livre témoignent, de l'intérieur, des six premières années pleines de fureur de cette bande de flibustiers qui ont férocement bousculé la "France épouvantable" (Choron dixit) des années 60.
Gloire à eux !
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