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Le Caire, 2001. Makana, ex-officier de police soudanais, est chargé d'identifier l'auteur d'une lettre de menaces reçue par le patron d'une agence de voyages. Peu après, Meera, employée copte de l'agence et femme d'un universitaire musulman révoqué pour opinions subversives, est assassinée. Makana voit là un lien avec les meurtres sanglants de jeunes garçons à Imbaba, quartier déshérité comptant plusieurs églises. Et si les autorités avaient décidé d'en rendre les coptes responsables ?
Le mois dernier, j'avais bien apprécié écouter 'Quand vient la recluse', autre moyen de lire quand les mains sont occupées ...
A mon passage suivant à la médiathèque, j'ai farfouillé dans leur rayon de livres lus, et j'ai choisi ce titre pour découvrir un nouvel auteur.
L'action de ce roman se déroule au Caire pendant l'été 2001. De jeunes garçons sont assassinés sans que personne s'en préoccupe vraiment.
Le patron de l'Ibis bleu, une agence de voyages qui a connu des jours meilleurs, fait appel à Makana, pour découvrir qui lui adresse des lettres de menaces ... Makana est un détective privé, ancien officier de police soudanais exilé au Caire.
Peu de temps après, Meera, une employée de l'Ibis bleu, est assassinée à son tour alors qu'elle faisait des confidences à Makana sur les affaires de l'Ibis bleu ...
S'ensuivra une enquête dangereuse qui conduira Makana jusqu'à Assouan sur les traces d'autres employés de l'Agence ... et dans un fouillis de fils emmêlés et entremêlés, il parviendra à faire la lumière sur ces différents assassinats ...
Bien qu'il y ait beaucoup de personnages, la voix envoûtante de l'interprète, Eric Hersand-Macarel, arrive à leur donenr à chacun des inflexions différentes et de les rendre facilement reconnaissables ...
Bref un mode de lecture qui me satisfait pleinement et que je vais continuer d'explorer cette année ...
Un auteur que je découvre et que j'ai apprécié ... je vais donc essayer de trouver les autres romans narrant les enquêtes de Makana.
Une quatrième de couverture un peu trop bavarde ! Mais quel plaisir toujours à lire Parker BILAL ! Une narration très romancée qui n'enlève rien au côté polar, un vocabulaire choisi, introduisant des expressions de langue arabe et à nouveau, une plongée dans les quartiers populaires du Caire qui, si elle n'invite pas au voyage, révèle les bas-fonds d'un pays bouleversé par la main-mise politique des "Frères musulmans", par une corruption rampante.
Makana est un ex-flic très attachant et certains personnages, dessinés dans le précédent roman (Les écailles d'or, chroniqué ici), réapparaissent et sèment le trouble.
Polar social, polar presque politique, cet opus est très réussi, et, conquise, je suis sûre de lire les prochains tomes à paraître !
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