"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Mères a été inspiré à son auteur par un fait divers, d'une violence inexplicable dans un lycée bulgare. Theodora Dimova a voulu montrer que le manque d'amour des mères ou des pères, l'abandon, la mésentente entre les parents, étaient les vrais responsables de la violence des enfants. Mais ce roman suscite beaucoup plus de questions, et son titre, Mères, est significatif : comment être mère lorsqu'on a soi-même eu une enfance difficile, qu'on a été abandonnée par l'un de ses parents ? Comment être parents dans une société encore chargée de son passé totalitaire ? Comment être mère lorsqu'on a eu un enfant trop jeune et pas vraiment désiré ? Mères est construit comme un cycle de récits dont chaque narrateur est un ou une adolescent(e), où se confrontent le destin des parents et celui de leurs enfants, la génération qui devrait être porteuse d'espoirs d'une vie meilleure. Dans leurs souffrances, tous trouvent réconfort et écoute auprès de Yavora leur jeune et nouvelle professeure. Mais qui est cette Yavora, dont la personnalité, tel un puzzle, se construit et se dessine au fil des différentes narrations ? Car chaque récit se termine par un interrogatoire mené par le juge d'instruction...
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