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Après la publication des Poèmes déjeuner, matrice de leur collection américaine, les éditions Joca Seria publient donc le premier recueil publié 7 ans auparavant. Il ne s'agit pas ici de poèmes écrits sur le pouces pendant la pause déjeuner d'O'Hara à Manhattan, bien que la ville n'en soit pas absente. Le livre naît de la rencontre du style post-surréaliste d'O'Hara avec la rapidité de la peinture des années cinquante (l'expressionnisme abstrait) dans laquelle le poète « baigne », la vitesse imbattable de la musique et la force irrésistible du cinéma.
« Nerve » : du nerf, voilà ce qui pourrait résumer ces méditations dans l'urgence qui s'accommodent du rythme trépidant de la vie moderne pour en goûter et transcrire l'intensité.
Déjà, dans ce livre, O'Hara ne s'arrête pas pour méditer : les méditations sont en plein dans l'urgence, portées par l'instant et le moment. Une extension d'un présent qui déroule, de vers en vers. C'est un livre jeune, non un livre de jeunesse. Jeune au sens où il est vigoureux. Plein de l'élan qui va donner les chefs d'oeuvre que sont les poèmes comme « A l'industrie cinématographique en crise », longue liste de stars de cinéma à qui O'Hara déclare son amour, « Méditations dans l'urgence », « Pour James Dean », « Dormir en plein vol » et « Maïakovski ».
L'urgence n'enlève rien aux méditations, au contraire, elle leur donne leur force. Et c'est une voix, une sensibilité, une personne qui émergent de ce livre, de ce remue ménage de peinture, films, musiques, livres cités : une personnalité se constitue de page en page, un « moi » qui nous parle et qui (se) tient parce qu'il va vite - immédiateté de l'urgence - et qu'au milieu de tout cela il trouve le temps, si infime soit-il, de réfléchir, de regarder son image se constituer.
Mais c'est aussi un appel au regard du lecteur, une invitation à ce qu'il ou elle se retrouve dans ce reflet ou vienne y mêler sa propre image.
Il n'est à ce sujet pas étonnant que le 2e épisode de la saison II de la série américaine Madmen se termine sur une lecture par le personnage principal, Don Draper, en proie à une crise personnelle, des derniers vers du poème « Maïakovski », qui sont aussi les derniers du livre.
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