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Né à Alger en 1927, Martial Solal est assurément l'un des musiciens qui ont doté le jazz d'une nouvelle identité stylistique, marquée par l'Europe.
Il faut déceler plus qu'un hasard dans le fait que la dernière séance d'enregistrement de Django Reinhardt fut aussi, au printemps de 1953, la première pour le pianiste. Le grand compositeur, musicologue et écrivain André Hodeir voit en Martial Solal un improvisateur sans égal en Europe. Par sa liberté tonale, son effervescence rythmique faite de ruptures, de bifurcations incessantes, la musique de Martial Solal (qu'elle soit écrite ou improvisée) accomplit ce qui fut depuis toujours son ambition musicale : doter le jazz du langage et des oeuvres qu'il mérite, à hauteur même de l'importance d'une musique qui n'a jamais cessé de se transformer, depuis sa naissance à l'orée du XXe siècle.
C'est chez lui, dans sa maison de Chatou, que Martial Solal nous a accordé cet entretien. Il y évoque très largement sa vie, son parcours musical, ses rencontres, sa perception du jazz, de son histoire, et la place de son instrument, le piano, dans cette large mise en perspective.
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