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" C'est la bonne métaphysique qui doit tout régler. " Malebranche fut-il métaphysicien ? Ce livre s'attache à reconstituer la définition malebranchiste de la métaphysique et souligne le rôle de l'oratorien dans la réflexion que mène l'époque moderne à propos de l'essence de la métaphysique. Entendre la primauté de la métaphysique impose plusieurs tâches :
- reconstituer une définition rigoureuse mais jamais pleinement explicitée par les textes ;
- montrer qu'il n'appartient plus à la métaphysique de spéculer sur les principes de l'étant mais qu'il lui incombe de déterminer les fondements de la connaissance et de fixer les critères de la vérité.
Dans cette perspective, la doctrine dite de la " vision en Dieu " des idées, loin de s'interpréter comme une thèse régionale, censée amender la philosophie cartésienne des idées, devient le premier principe de la métaphysique pour au moins deux motifs :
- la vision en Dieu se comprend comme doctrine du fondement parce qu'elle ancre le savoir humain dans l'absolu d'une raison indissolublement divine et universelle ;
- en outre, la vision en Dieu de l'idée confère à l'être son sens le plus authentique et l'identifie à l'intelligible. La métaphysique devient alors la " science générale " chargée de fonder la certitude des sciences régionales et particulières.
La philosophie peut dès lors déployer son discours et examiner les " trois genres d'être " que sont Dieu, les âmes et les corps.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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