"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Mademoiselle Rachel n'était qu'une petite saltimbanque ignorante qui chantait dans les rues à l'âge de huit ans. Quelques années plus tard, après une entrée fracassante sur la scène du Théâtre-Français dans le rôle de Phèdre, elle allait devenir la plus grande tragédienne du XIXe siècle.
Mademoiselle Rachel déchaîna les ovations et les passions. Elle fut aimée par des princes, adulée par le tzar Nicolas, couverte de bijoux par la reine Victoria, comblée de richesses et d'honneurs.
De partout, elle adressa à ses amis, poètes, auteurs et critiques, à sa tribu - cette famille qu'elle assuma jusqu'à se tuer à la tâche, le récit de ses triomphes et de ses épuisements. « J'ai dévoré en quelques années mes jours et mes nuits, écrit-elle... Du bas des Pyramides, je contemple vingt siècles évanouis dans les sables. Je me croyais pyramidale et je ne suis qu'une ombre qui passe. Comme je vois ici le néant des tragédiennes... » La belle étoile filante disparut le 3 janvier 1858. Elle avait trente-sept ans.
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