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Nous ne sommes pas faits pour les ténèbres. La nuit, c'est le royaume des revenants, des illusions, des chimères et du désordre. À l'inverse, dans nos imaginaires, la lumière est principe de vie, parfois même de vérité, et l'aube, promesse de renaissance.
Aussi la domestication de la lumière, de la flamme à l'électricité en passant par le gaz, s'annonçait- elle comme un progrès technique et social décisif : la conquête de la nuit inaugura l'ère de la modernité, offrant aux hommes un moyen d'assurer leur bonheur, leur confort et... leur sécurité.
Car la lumière est aussi, et peut-être avant tout, un enjeu de pouvoir : de la première lanterne royale au développement des leds dans les smart cities, la lumière urbaine, née pour seconder la police au XVII e siècle, trace des frontières, délimite les lieux fréquentables, et permet de scander autrement les rythmes de travail. Mais c'est également grâce à elle que s'inventa la vie nocturne, et ses fêtes...
Du Moyen Âge au XXI e siècle, telle est la fascinante et paradoxale histoire de la lumière urbaine, entre progrès technique et bouleversement social, au carrefour de l'ordre et du désordre, que retrace Agnès Bovet-Pavy dans cet ouvrage richement documenté et magnifiquement illustré.
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