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Au début des années 80, l'auteur rend visite à plusieurs reprises à Louise Bourgeois, dans sa maison new-yorkaise. L'artiste commence à être reconnue sur la scène internationale, mais n'a pas oublié les années difficiles. Cette reconnaissance tardive la fait sourire, d'un sourire ironique et presque dévastateur. La confiance s'installe, qui libère la parole. Dans une première partie, Xavier Girard décrit la maison de Louise Bourgeois, sa façon de parler, et restitue leurs dialogues, leurs échanges, dans leur virulente complicité.
L'artiste n'est pas dupe, et son regard sur la scène contemporaine (de l'art, plus générale aussi) est sans complaisance ni illusions. Elle revient aussi sur les origines, son enfance, la formation de son imaginaire créatif et les racines de son univers artistiques. Dans la deuxième partie du livre, renversement : Louise demande à l'auteur l'autorisation de faire un masque à partir de son visage. La rencontre devient pour Xavier Girard une expérience, à la fois artistique et existentielle.
Tout se passe comme s'il était pris au piège : l'observateur est observé, le critique d'art devient lui-même oeuvre d'art. Il rentre dans l'univers qu'il décrivait. La porte s'ouvre véritablement. Il se passe alors quelque chose du point de vue littéraire : le récit devient un roman.
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