Des idées de lecture pour ce début d'année !
Jamais roi de France n'a été mieux obéi ni aussi craint que Louis XI à la veille de sa mort, en 1483. Le domaine royal s'est agrandi de moitié, aux dépens des grands fiefs et des apanages. Les frontières du royaume ont été repoussées vers le Nord, l'Est et le Sud. Que d'épreuves, cependant, pour en arriver là ! Louis XI dut sa victoire à sa volonté, qui lui permit de triompher de tous et d'abord de lui-même. Loin d'avoir été une machine froide et efficace, au service exclusif de l'état et de la construction de la nation française, Louis XI était un homme anxieux, impatient, dominé par ses passions. Sans la force de l'institution monarchique française, sans la puissance démographique et financière du royaume, les nombreuses fautes politiques qu'il commit à son avènement lui auraient sans doute été fatales. Après un début de règne calamiteux, les maladresses et l'arrogance de Louis XI suscitèrent contre lui la ligue du Bien Public, formidable coalition qui fit chanceler son trône. Au Bien Public succédèrent les complots princiers, le grand duel avec Charles le Téméraire, les menaces d'invasion anglaise. En rupture radicale avec l'idéal de « bon gouvernement» de son temps, Louis XI sacrifia tout à sa volonté de puissance, le droit, la justice, et parfois l'honneur. À la suite de ses prédécesseurs, il étouffa tout ce qui pouvait limiter l'absolutisme naissant de la monarchie française. Les succès et les échecs du roi sont à la mesure de sa personnalité exceptionnelle et violemment contrastée. Leur étude contribue à rendre à Louis XI son originalité et son humanité.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."