"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"Depuis que son mari est décédé brutalement, Camille vit seule avec sa fille Chloé. Alors que la plaie reste vive, cette veuve affronte le pire des drames?: la perte de Chloé. Avec l'aide d'un groupe de parole, elle refera surface. Elle apprendra que, dans une langue ancienne, un nom lui conférait une véritable identité, celle d'avoir perdu son enfant." La perte d'un enfant ne respecte pas l'ordre des générations et semble contrevenir aux lois de la nature. Est-ce pour cette raison que, dans notre langue, ses parents n'aient pas de nom qualifiant leur malheur.
L'auteur, un mrtaputra («?celui dont le fils est mort?» en sanskrit) s'exprime au travers de la douleur des mères, sans prétendre en être le porte-parole. Cet artifice lui permet d'éviter toute auto-analyse. Il envoie un message fort aux parents pour mieux comprendre et supporter l'insupportable.
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