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Il faut attendre l'extrême fin du XVIIe siècle (1694) pour que Camerarius démontre la réalité d'une véritable sexualité chez les plantes à fleurs. Mais devant son ignorance quant au processus mis en oeuvre, il s'en remet humblement " aux yeux de lynx des microscopistes " pour élucider cette question. Son voeu sera exaucé au XIXe siècle. C'est en effet pendant cette période que les botanistes vont progressivement faire la clarté sur les processus intimes de la sexualité végétale. Avec l'émergence de la théorie cellulaire, le concept de " fécondation " sera formulé en terme de fusion de " deux cellules sexuelles ", d'abord chez les algues (1855), puis les animaux (1875) et les plantes à fleurs (1884) chez lesquelles une seconde fécondation est identifiée (1898). La découverte des chromosomes amène à la description des divisions cellulaires (mitose et méiose) et à la naissance de la cytologie. La redécouverte en 1900, par trois botanistes, des lois formulées par Mendel (1866) va permettre de réaliser la jonction entre cytologie et génétique. Un épilogue invite à la réflexion sur " les chemins sinueux de la connaissance " et fait le point sur les avancées actuelles dans le domaine de la reproduction sexuée des plantes à fleurs.
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