L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
«La perception est l'acte de l'intelligence du corps entier alors que la pensée est celui de l'intellect comme faculté spécialisée. Alors que la pensée laisse des traces auxquelles elle ne cesse de revenir et de se réalimenter, la perception s'efface en s'effectuant, laissant le champ libre pour une perception nouvelle. C'est parce que la pensée ne va pas au bout d'elle-même, qu'elle est fragmentée et constitutivement inattentive, qu'elle ne peut éclore complètement et qu'elle laisse, par conséquent, nécessairement des traces. C'est au contraire parce que la perception va au bout d'elle-même qu'elle épuise toute son énergie et qu'elle peut disparaître sans laisser de traces, ayant accompli complètement sa puissance de vie. Elle peut donc mourir sans regret alors que la pensée qui ne parvient jamais à vivre complètement ne peut s'empêcher de revenir sur ce qu'elle a raté. C'est parce que la pensée n'est toujours qu'à moitié là, toujours en même temps au passé et au futur, qu'elle doit sans cesse revenir sur la moitié qu'elle a manquée. Et même quand elle revient, elle ne le fait encore qu'à moitié, de manière morcelée, ce qui fait que le travail n'est jamais terminé, qu'il doit se poursuivre jusque tard dans la nuit dans les usines du rêve. Seule la perception totalement vivante peut finir le travail, permettant ainsi au corps de se reposer complètement.»
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique