Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
« Tes cils ont fendu l'air / comme le mouvement / d'un chut pour se taire / Sans ce doigt / Pour faire / Maladroitement / Barrière / Entre deux hémisphères / De sentiments / Peut-être je me mens / Je m'envoie / Dans le mouvement / Je tournoie / Dans la joie dans l'amer / Je me noie »...
Un recueil de poèmes qui rejoue tout en finesse les incertitudes de l'amour. Respirations, entrechats ou mots en cascade, la recherche formelle épouse la subtilité du propos. Avec grâce, le poète s'émeut, s'égare, et par touches précises, dessine la mouvante géographie de l'intime : « Peu à peu l'aube naît / Je te regarde alors / Mignonne tu dors encore / Et ombré sur ton corps / L'amour est dessiné / Sur tes petits seins zébrés / Quelques rayons amphorent étoilés de nord / Quelques pétales météores / Petite échappée du store / Sur ta poitrine semblent danser / Aurore ».
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