"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cimetière de Bagneux. Robert Doisneau, dans son cercueil, vient d'être descendu au fond d'un trou. La terre ne l'a pas encore recouvert. Henri Cartier-Bresson est là, croquant une pomme. Quand c'est son tour de passer devant son ami, il lui lance la moitié de sa pomme. Je dédie ce livre à Stéphane Bouquet, à ses phrases tendues. À sa poésie, à son amitié, par lesquelles le vertige au-dessus du vide a été vivable, mué en cette légèreté ivre quand on se nourrit de peu. L'amitié comme la poésie relève sans remplir les mains, fait sourire sans que rien n'ait changé, s'asseoir côte à côte au milieu des ruines. Donne le temps et pourtant personne ne touche les corps. Parfois l'amour vient réellement, cela aussi a un nom, le nom de quelqu'un. Alors cet autre vertige, celui d'être à la fois une et deux, de ne jamais cesser d'être cela autant que ceci. Incroyable perspective, fabuleux appareillage.
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