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L'impératrice des roses. A la fin du XIXe siècle, la petite Alba est vouée à un destin misérable, mais elle possède un talent, celui de peindre des roses. Très vite, elle monte à Paris où ses tableaux s'arrachent dans la société bourgeoise. Bernadette Pécassou-Camebrac brosse le portrait attachant d'une jeune femme passionnée par le monde de l'art.
Dans ce roman, parfois un peu trop à l’eau de rose, il me semble que l’auteur s’inspire de la vie de Blanche Odin, artiste peintre du début 19iéme. Blanche Odin, qui a partagé sa vie entre la région parisienne et Bagnère de Bigorre, dans les Pyrénées, a connu un certain succès dans un monde et un milieu souvent hostile aux femmes. Ces œuvres les plus emblématiques sont bien sur ces roses tellement caractéristiques de son talent et de sa maitrise. Elle qui sait si bien représenter leur fragilité et leur douceur, presque leur parfum, mais également des vases de verre dans lesquels s’épanouissent ces fleurs délicates.
Alors bien sur le roman est un peu trop mièvre, son héroïne parfois peu convaincante, mais elle porte aussi la lutte des femmes pour leur reconnaissance, pour leur liberté, à une époque où rien n’était gagné. Même si rien n’est encore gagné de nos jours.
Une lecture agréable, un joli roman.
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