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Les films de de David Lynch prolongent ses interrogations picturales sur les rapports entre corps et langage, image et écrit, matière et dessin, figural et représentation. On peut envisager ainsi ses films selon les liens qu'ils tissent avec la peinture. Il parvient en effet à conjuguer l'influence de peintres aussi antagonistes qu'Edward Hopper et Francis Bacon. Il s'inspire de Hopper dans ses vues de villes américaines, plus qu'il ne cite ses toiles précisément. Il saisit en revanche chez Bacon les procédés de défiguration et les effets de dédoublement et de déjà-vu. La référence picturale a Picasso permet au cinéaste de faire éclater l'ordre de la narration, de la représentation et de l'identité humaine, pour agresser émotionnellement le spectateur et le conduire à un état de sidération. Par ailleurs, très connu pour ses film révolutionnaires, David Lynch a également développé une importante activité de peintre et il a été photographe, créateur de bandes dessinées, de lithographies, musicien, réalisateur de vidéo-clips et de publicités. Cette profusion créatrice, moins connue que les films, demandait à être explorée. Les différentes études réunies dans ce dossier questionnent son oeuvre en relation avec les arts dans ses multiples dimensions.
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