"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« A tous les instants de notre existence nous devons nous ressusciter des morts. Notre pensée, notre action, notre volonté, nos affections vraies et pures, tout est dans le tombeau. » Nous devons « soulever la pierre du tombeau » et nous réapproprier « notre première pureté » ; tel est « le grand oeuvre » auquel l'homme est convoqué, et auquel Louis Claude de Saint-Martin nous exhorte.
Il insiste : « Que l'âme en travail ouvre tous les sens de son être, pour que la vie puisse la pénétrer. » C'est le sens du « grand oeuvre. » Qu'adviendra-t-il lorsque l'esprit aura été « rendu à sa propre substance » ? « Il faut s'attendre à des développements immenses, » prévient celui qui fut surnommé le Philosophe inconnu. L'homme atteindra « aux oeuvres et aux opérations invisibles » des sages et des prophètes.
« L'esprit lui donnera son agilité ; (il) sera transporté, comme l'éclair, de l'orient à l'occident » ; en « un instant il (le) rendra à la fois présent dans toutes les régions », et chacun comprendra pourquoi, aux noces de Cana, le meilleur vin a été servi en dernier. Louis Claude de Saint-Martin exalte ce qu'il y a de meilleur en l'homme : l'admiration, l'amour, la solidité des rapports humains, et la présence du grain de sénevé « enfoui dans le coeur de chacun, mais qui doit nous porter jusqu'aux cieux, transfigurer la nature même, et rendre à l'homme sa splendeur passée. »
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !