"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'hiver le plus long, 1962-63, en Europe, est la monographie d'une vague de froid, «oubliée» et néanmoins exceptionnelle par sa durée (13 novembre 1962-4 mars 1963 en France) et par son intensité. Durant cet interminable hiver 1962-63, les températures s'abaissèrent à jusqu'à -44ºC en Pologne, -34ºC en Roumanie, -28,9ºC à Moscou, -26,9ºC à Ambérieu-en-Bugey, -26ºC à Vichy, il fit -23ºC à Lyon, -17,8ºC Montpellier, -16,7ºC à Mont-de-Marsan, -15,8ºC à Toulouse, -15ºC à Marseille, -10,9ºC à Brest, -6,2ºC à Ajaccio, en Corse, minima record depuis 30 ans. De nombreux tableaux et croquis rappellent ce que fut cet hiver terrible, un continent paralysé par le gel. En Angleterre c'est le "big frost". En Espagne, un mètre de neige, en Catalogne, -20º sur les plateaux, gel des agrumes, le gouvernement suspend les exportations d'orange. En France, c'est l'embâcle de la plupart des canaux et fleuves, l'économie est arrêtée pendant des semaines, Marseille est enfouie sous 50 cm de neige, le gel des cultures de plein champ (céréales d'hiver) comme en février 1956. Il y a eu plus de 30.000 décès en France, le double des victimes de février 1956 et de la canicule de 2003.
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