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Il y a 70 ans, de nombreux Haut-Normands ont vécu un épisode dramatique de notre Histoire nationale : l'exode de 1940. L'événement a souvent été évoqué en famille, sans doute parce qu'il a constitué une aventure exceptionnelle dans la vie quotidienne, à la fois prélude aux difficultés de l'Occupation et croisement de l'expérience individuelle et de la « grande Histoire ». La mémoire collective mais éparpillée de cet événement est fragile et c'est pourquoi l'Institut de Recherches en Sciences Humaines & Sociales (IRSHS), qui réunit des chercheurs des deux universités du Havre et de Rouen, a lancé, il y a deux ans, un appel à témoins afin de collecter les récits, écrits ou oraux, de ceux qui, adultes ou enfants, avec des regards différents, ont quitté leurs foyers pour cette pérégrination de juin 1940. A la croisée de la « grande » Histoire qui jette des millions de Français sur les routes et de la péripétie insolite dans la vie de l'individu, l'exode de juin 1940 a profondément marqué les mémoires, qu'il soit devenu récit joyeux de fin de repas de famille ou épisode caché d'un passé tragique encore lourd à porter 70 ans après.
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