"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est vrai, tout le monde est orgueilleux, mais cela ne veut pas dire que ce soit normal, c'est là où nous sommes aveugles. Que l'aveu de l'orgueil puisse être si peu onéreux, alors que celui de l'alcoolisme est terrible, ce n'est pas normal du tout. De même une femme disant « je suis une prostituée », c'est une honte, même si elle se tient bien. Au contraire, l'orgueil ce n'est pas grave : théoriquement c'est grave, pratiquement non, car ce n'est pas honteux ! L'orgueilleux n'a pas honte de dire « je suis orgueilleux ». Pourtant la doctrine de l'Église est très claire. L'alcoolisme est une maladie qui mène à la mort, elle entraîne bien sûr une déchéance du psychisme, mais elle ne tue que le corps. L'orgueil au contraire est la mort de l'âme, qui de soi est éternelle. Alors je pose la question : pourquoi son aveu ne fait-il pas le même effet ? Pourquoi peut-on se permettre de dire « je suis orgueilleux » sans que ce soit dramatique ? Parce que ce n'est pas humiliant, alors nous nous en moquons.
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