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Au XVIème siècle, les traductions constituent l'axe principal de la relation savante et politique des Français à l'Italie. Par leur nombre, par la qualité des textes traduits et par le rôle de modèles que certaines d'entre elles jouent dans les débats littéraires du temps et l'évolution des formes, elles ont une importance fondamentale. Les grandes oeuvres du canon littéraire italien, mais aussi de nombreux autres ouvrages, dans tous les domaines jusqu'aux plus techniques, sont traduits et diffusés en Europe. Cette abondance illustre en premier lieu la richesse des Lettres italiennes , qui ne se réduisaient pas à la "littérature" au sens moderne et restrictif du terme. Celles-ci étaient illustrées alors depuis près de trois siècles par des oeuvres majeures, et elles connaissaient au "Cinquecento" une floraison admirable et un dynamisme sans égal en Europe. De ce point de vue l'Italie offrait le modèle d'une culture moderne, urbaine et aulique, qui s'exprimait en une vernaculaire réglée et dont l'usage s'était imposé dans tous les domaines du savoir. Les traductions de l'italien au XVIème mettent en évidence les réalisations inégales des langues vernaculaires et les domaines auxquels les Italiens les premiers ont donné une illustration savant en suivant les modèles classiques, de la lettre amoureuse à l'hippiâtrique en passant par le poème héroïque. L'émulation de la langue française avec l'italien contribue à la naissance de la grande littérature française.
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