Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Les bouleversements littéraires les plus féconds sont parfois les plus discrets.
Les thèmes et événements dont il est question dans ce récit se retrouvent dans d´autres textes de Nerval. Mais ici, c´est la ville qui est l´affrontement principal. Vingt-six sections brèves, chacune accrochée à un lieu, des Halles en pleine nuit, d´un café de hasard, ou la traversée de Pantin, ou la rencontre avec ce gendarme qui met l´auteur en prison pour défaut de passeport.
Mais, à l´intérieur de chaque séquence, la totalité-langue qu'est la ville : des fragments de la langue parlée, des prononciations qui changent d´une situation l´autre, mais aussi les inscriptions, les enseignes et les réclames : pas un hasard si Breton et Aragon, pour Nadja et Le Paysan de Paris s´en iront traverser leur Gérard...
Et qu'on passe de ces notations ambulatoires, tout saisi dans la cinétique et le mouvement, prose qui n´a pas le droit d´arrêter, aux rêves qu'induit la ville, l´ombre d´Aurélia proche, et ces corridors qui le hantent.
C´est pour cela que ce texte est inépuisable, et un des préférés des nervaliens d´âme : on sait de quel prix mental Nerval pouvait payer ces crises d´angoisse qui le laissaient nu et fuyant dans ces mêmes rues ici illuminées et bavardes. Et c´est aussi dans cette nuit de Paris, tout au bord des Halles, qu'il ira se suicider dans sa lanterne finale.
FB
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