"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En juin 1837, disparaît le poète et patriote italien Giacomo Leopardi. Au même moment George Sand commence à composer pour son fils Les Maîtres mosaïstes, récit historique dans lequel la Renaissance vénitienne apparaît sous un jour pittoresque. Lorsque le projecteur est mis sur un art mineur qui s'émancipe non sans peine de la tutelle des peintres, la romancière exprime ses préoccupations sociales et son goût de la liberté, sa sympathie pour l'Italie opprimée par l'Autriche. Elle prend ses distances avec l'amour - central dans les premiers romans - et le sublime en exaltant une autre forme de passion, celle de l'artiste, tant elle reconnaît en lui sa propre vocation. Nourrie d'abondantes lectures en français et en italien, de la connaissance intime que l'auteure a de l'Italie, la vie des frères Zuccati est relatée avec élégance et sans pédanterie ; la gaieté bachique, la fantaisie prédominent malgré les assauts de la jalousie, malgré les complots qui se trament contre le talent et l'insouciance des jeunes mosaïstes, épris de leur art au point d'en oublier la prudence.
Oeuvres complètes 1837.
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