"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avec Les Globalisateurs ou Satire de la mondialisation, l'auteur s'inspire des « soties » ou « satires » de Denis Diderot pour exprimer la complexité de la mondialisation, au moment où les moralisateurs veulent oublier les profits qu'ils tiraient de l'expansion du capitalisme et les marxistes en mal d'initiatives s'ingénient à devenir ses régulateurs improvisés. Les monologues à deux voix qui mettent, ici, le monde en théâtre, feraient même sourire si la nouvelle géopolitique qui se dessine ne constituait pas un bouleversement des valeurs, des frontières et des hiérarchies. Pourtant, ce livre montre aussi que la mondialisation, toujours inachevée et datant seulement de quelques décennies, va se poursuivre en reconstituant trois blocs inégaux autour de l'Europe repliée sur ses États-nations, des États-Unis et des grands pays émergents (dont la Chine) en pleine expansion, et de l'ensemble des pays pauvres privés de l'idéologie tiers-mondiste. On y évoque les G20 et les préoccupations écologistes, on colle à l'actualité fluctuante et, finalement, on est confronté à une sorte de « post-humanité » assez banale qui élargit encore le concept de « l'économie-monde » de Fernand Braudel.
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