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- Comment ! vous avez du pain blanc !
Les deux Persans entraient dans le salon, le consul et sa femme, et c'était celle-ci qui s'extasiait devant la table couverte de sandwiches joliment arrangés.
Or, il n'y avait pas une minute qu'on disait à Adil bey :
- Il n'existe que trois consulats à Batum : le vôtre, celui de Perse et le nôtre. Mais les Persans sont infréquentables.
C'était Mme Pendelli qui parlait ainsi, la femme du consul d'Italie, et celui-ci, affalé dans un fauteuil, fumait une mince cigarette à bout rose. Les deux femmes se rejoignirent en souriant au milieu du salon au moment précis où des sons, qui n'avaient été jusque-là qu'une rumeur vague dans la ville ensoleillée, s'amplifiaient et soudain, au coin de la rue, éclataient en fanfare.
Alors tout le monde gagna la véranda pour regarder le cortège.
Adil bey, consul de Turquie, arrive dans les années 30 en Russie. Il est impressionné par la misère qu'il découvre dans ce pays, les queues des habitants devant les magasins, l'impossibilité pour les étrangers de repartir. Il reçoit chaque jour un certain nombre de turcs mais ses démarches restent sans réponses, le système est kafkaïen. Son prédécesseur est mort mais on en ignore la raison. Adil bey a confiance en sa secrétaire Sonia. Il tombe même amoureux. Celle-ci reste pourtant assez froide, et si lui se dévoile et donne son impression sur le pays, elle a réponse à tout et semble s'y complaire, elle a l'espoir d'un changement, d'une vie meilleure. Cela le rend hargneux, il la provoque, tout en sachant qu'elle est la soeur du chef du Guépéou. Celui-ci habite en face, et voit tout ce qu'il se passe dans son logement. Il se sent finalement épié par tous, même par sa femme de ménage. Et si on voulait lui aussi le supprimer ? Il cherche à comprendre et la réponse est loin de ses pensées.
Je découvre un Simenon que je ne connaissais pas. J'ai honte mais pour moi, Simenon, c'était Maigret. Et là je découvre une oeuvre littéraire, une ambiance feutrée, malsaine et angoissante. Un magnifique roman.
Adil bey, consul de Turquie, arrive dans les années 30 en Russie. Il est impressionné par la misère qu'il découvre dans ce pays, les queues des habitants devant les magasins, l'impossibilité pour les étrangers de repartir. Il reçoit chaque jour un certain nombre de turcs mais ses démarches restent sans réponses, le système est kafkaïen. Son prédécesseur est mort mais on en ignore la raison. Adil bey a confiance en sa secrétaire Sonia. Il tombe même amoureux. Celle-ci reste pourtant assez froide, et si lui se dévoile et donne son impression sur le pays, elle a réponse à tout et semble s'y complaire, elle a l'espoir d'un changement, d'une vie meilleure. Cela le rend hargneux, il la provoque, tout en sachant qu'elle est la soeur du chef du Guépéou. Celui-ci habite en face, et voit tout ce qu'il se passe dans son logement. Il se sent finalement épié par tous, même par sa femme de ménage. Et si on voulait lui aussi le supprimer ? Il cherche à comprendre et la réponse est loin de ses pensées.
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