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Après Les fortifications allemandes de Metz et de Thionville 1871-1918 (Serpenoise, 2006) vendu à près de 3 000 exemplaires, Rémi Fontbonne propose une vision renouvelée de la bataille de Verdun à travers l'organisation de la défense de la Meuse après la défaite de 1870.
Fondant son propos sur les archives du service historique de la Défense et le fond de la bibliothèque de l'Ecole de Guerre, l'auteur, officier de l'armée de Terre et historien, retrace la genèse des fortifications de Verdun et des hauts de Meuse puis leur participation aux opérations. Un livre appelé à devenir une base de connaissance pour tous ceux qui s'intéressent à la Grande Guerre ! En 1873, la forteresse de Verdun est choisie pour constituer l'un des piliers du système fortifié qui va être érigé entre Dunkerque et Nice pour défendre les frontières face à l'Allemagne et à l'Italie.
Avec tous les autres forts qui sont construits jusqu'à Toul et Neufchateau, elle forme le rideau défensif de la Meuse. Après 1900, celui-ci dissuade le haut commandement allemand de recourir à une attaque frontale et l'incite à imaginer une manoeuvre par la Belgique. En 1914, le rideau défensif de la Meuse « couvre » la concentration des armées, puis constitue durant la guerre de mouvement un vaste point d'appui pour celles qui opèrent à ses ailes.
Les Allemands doivent le contourner ou s'en emparer, ce qu'ils tentent courant septembre, sans y parvenir. Malgré l'aide décisive qu'elle a apportée aux armées durant la guerre de mouvement, la fortification permanente, victime d'un défaut d'analyse des événements, sort discréditée de cette première phase de la lutte. Elle est alors délaissée. C'est pour cette raison qu'au début de la bataille de Verdun, du 21 au 25 février 1916, les forts ne participent pas au combat.
D'où, entre autre, la perte soudaine du fort de Douaumont. Cependant le général Pétain, qui veut utiliser la capacité de résistance et d'action des ouvrages de fortification permanente, donne dès le 5 mars l'ordre de les réintégrer dans le dispositif de combat. Très rapidement, ceux-ci démontrent effectivement qu'ils demeurent un moyen de combat efficace, tout particulièrement dans une bataille dominée par le feu de l'artillerie.
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