Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Ces Colères du capitaine en congé libérable, rédigées entre 1920 et 1971, représentent trois époques distinctes, à partir de la première fiction en prose, « Promenade d'automne », où l'on est frappé déjà par le mélange de réalisme et d'émotion qui caractérise toute l'oeuvre de Gadda. Viennent ensuite trois récits qui appartiennent à la constellation de La Connaissance de la douleur et sont autant de préparations ou variations autour du personnage de Pirobutirro, c'est-à-dire de l'autodérision rageuse de l'auteur. Là, on le voit s'embarquer dans des élucubrations irrésistibles, illustrées avant tout par les «colères» qui donnent son titre au recueil, « contre Sémiramis, la chasse d'eau, les cylindres zingués, l'architecte Gutierrez et le physicien Wollaston », ou dans des divagations exhilarantes, comme celles qui visent l'architecture de la Brianza.
Les deux derniers textes sont contemporains de la rédaction de L'Affreuse Embrouille de via Merulana, et on lira une histoire magistrale d'«escroquerie italienne».
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