"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Durant quarante cinq années, j'ai servi ce journal du mieux que je le pus et maintenant que je suis sur le point de le quitter pour enfin vivre une retraite méritée, je suis triste et apaisé à la fois. Triste de ne plus faire partie d'un dynamisme exaltant et apaisé d'avoir laissé mon empreinte principalement dans cette chronique que j'animais et qui me tenait tant à coeur.
« Entre terroir et ruralité » était un espace de liberté qui me fut octroyé dès mes premiers pas dans le métier. Mon rédacteur de l'époque, pourtant parisien jusqu'aux bout des ongles, avait compris et encouragé toutes les initiatives journalistiques qui mettaient en avant le monde de la ruralité, les singularités des terroirs, les histoires du pays, la vie dans toute sa simplicité.
C'est pendant le discours de mon pot de départ que mon rédacteur me mit la puce à l'oreille quant à mes futures activités. Elogieusement, il retraça ma longue carrière dans les murs de « l'Indépendant », insistant sur la qualité de ma plume, la pertinence de mes reportages et cette « respectueuse élégance » que je mettais en avant pour me rapprocher de l'essence même du journalisme, à savoir la vie des femmes et des hommes de cette région.
Accusant cette nouvelle vie qui commençait pour moi, je me décidai alors à reprendre mes enquêtes, mes reportages, à puiser dans ce vivier d'informations que j'avais accumulé pendant ma carrière et à laisser libre cours à mon imagination ; pour que le romanesque s'imprègne des articles que j'avais écris bien des années auparavant et puisse vous offrir aujourd'hui les chroniques ci-dessous et celles à venir d'Archibald Pioc votre serviteur. » Éric MARIA vit près de Perpignan et travaille dans le domaine de l'océanographie à l'observatoire océanologique de Banyuls-sur-mer depuis presque 30 ans. Il a quatre enfants, est passionné par l'histoire des civilisations antiques et la littérature. Il publie en 2012 le premier opus d'une trilogie fantastique « le Pays du sens droit » sur laquelle il travaille toujours.
Il partage avec Archibald Pioc le même adage, à savoir : « Carpe diem » (mets à profit le jour présent).
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