Des voix s'élèvent pour s'opposer à la privatisation des services de l'eau et contester aux multinationales le monopole de la parole et de l'action.
En Italie, en Colombie, des référendums ont remis en cause ces logiques. La Bolivie et le Venezuela ont inscrit dans leurs constitutions l'inaliénabilité du principe de la gestion publique de l'eau. Les auteurs de ce livre, figures des mouvements contemporains pour l'eau, se sont réunis pour lancer, face au Forum mondial de l'eau (FME), la préparation du Forum alternatif mondial de l'eau (FAME). Le 17 juin 2011, dans le Val-de-Marne, elles donnaient à entendre une parole engagée, plurielle, porteuse d'éthique et de visions humanistes qui reflète la diversité des combats pour l'eau d'aujourd'hui.
Entre réquisitoire, actions, expérimentations et solutions, ces contributions éclairent les enjeux et les résultats attendus du FAME. Elles défendent la réappropriation de la gestion de l'eau comme bien commun et une conception renouvelée de l'objet eau, préalable à sa repolitisation.
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