L'Énigme de l'objectivité, à partir du célèbre ouvrage de Jacques Monod, construit une réflexion sur le postulat d'objectivité sur lequel repose la science. Descartes et Kant nous enseignent qu'il n'y a pas de connaissance sans sujet connaissant. Nous sommes ainsi conduits à nous demander si la réalité objective existe vraiment, et dans l'affirmative, si elle est accessible. Hegel bouscule radicalement cette démarche : la réalité apparaît maintenant comme le moyen terme entre l'être et la pensée . Ce n'est ni l'objet ni le sujet qui est premier, mais le processus de pensée consciente qui les fait passer l'un dans l'autre. On le sait, l'hégélianisme est une théorie du tout capable d'expliquer aussi bien l'univers que la conscience puisque l'univers est conscience de l'univers. Cependant, pour puissante qu'elle soit, la systématique hégélienne ne correspond pas aux critères de scientificité de notre époque, c'est pourquoi nous présentons dans la deuxième partie de cet ouvrage la théorie de la conscience qui peut être vue comme une reformulation par mathématiques interposées du système de Hegel. On est alors conduit à un nouveau paradigme en physique qui réconcilie mécanique quantique et relativité, et vient, au moins en partie, confirmer la vision de Hegel. Cet ouvrage s'adresse aux épistémologues, aux scientifiques et à tous ceux qui s'interrogent sur la portée et les limites de la science.
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