"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cinq auteurs de romans noirs se retrouvent à Crescent House, une maison isolée, érigée au creux d'une vallée perdue de l'Arkansas pour un week-end de création dans une ambiance propice à l'imagination la plus lugubre. De fait, la rumeur locale prétend qu'en 1965, un écrivain, nommé Bill Ellison, y aurait été assassiné par des membres du Ku Klux Klan. D'autres disent qu'il aurait lui-même tué son épouse avant de se donner la mort.
Alors que le week-end passe, les nouveaux habitants de Crescent House disparaissent l'un après l'autre ... Une famille entière, bien sous tous rapports, est massacrée dans la ville voisine. Quel est le lien entre passé et présent, entre locataires d'hier et d'aujourd'hui - entre légende et réalité ?
Cinq auteurs de romans noirs se retrouvent à Crescent House, une maison isolée, érigée au creux d'une vallée perdue de l'Arkansas pour un week-end de création dans une ambiance propice à l'imagination la plus lugubre. De fait, la rumeur locale prétend qu'en 1965, un écrivain, nommé Bill Ellison, y aurait été assassiné par des membres du Ku Klux Klan.
Cela commence comme un roman d'Agatha Christie, trois auteurs et deux autrices se retrouvent dans une maison hantée, le début m'as fait un peu peur, car moi cette autrice, j'aime pas du tout.
Mais en fin de compte, c'est très différent, heureusement pour moi, un chapitre sur deux nous plonge en 1965, un écrivain noir est pourchassé par le Ku Klux Klan, et c'est vraiment intéressant, j'aime beaucoup cette période de l'histoire aux états unis.
Le sujet de la page blanche est aussi abordé, puis ces cinq écrivains qui sont réunies pour avancer dans leur actuel roman, mais le chœur du récit, est vraiment l'histoire de cette maison où ils se trouvent : Crescent house et le drame en 1965.
Deux des auteurs ont choisi ce sujet pour leur livre, donc ils ont réuni beaucoup de documentation.
C'est mon premier livre de l'autrice que je lis, et son écriture nous pousse à tourner les pages, elle est précise et je me suis très vite imprégnée de cette ambiance un peu lugubre.
Et puis très vite, on ne sait pas qui est qui ? Je suis perdu, l'autrice aime nous perdre, bon la fin nous fait comprendre une fin incroyable.
C'est très agréable, d'être complétement déstabilisé dans un livre, moi qui lis beaucoup de thrillers, certains, je devine la fin, mais j'adore vraiment être surprise, ne plus savoir où je suis !
J'ai passé un agréable moment avec ce livre, avec ces personnages bien construit, il y a une part psychologique que j'aime plutôt.
J'ai bien aimé le coup œil à la blogueuse qui parle de sa pal, j'ai trouvé cela très sympa.
Bientôt, je lirais un autre livre de l'autrice que j'ai dans ma bibliothèque, j'ai déjà hâte.
Clairement ça ne l’a pas fait du tout avec moi. Je me suis ennuyée, ce qu’il y avait à deviner je l’ai deviné et la fin bof bof…
Jusqu’à la moitié du livre on suit 5 auteurs qui se sont réunis dans une maison au passé plutôt glauque dont un protagoniste dit que ce n’est pas une maison pour les vivants… d’entrée ça pose le décor et je me suis dit chouette. Mon entrain a vite décliné car durant toute cette 1ère moitié j’ai eu l’impression de lire un scénario de série B… pas terrible, qui traine en longueur. Mauvaise mise en situation, mauvais dialogues bref j’ai failli abandonner.
Quelques commentaires sur internet m’ont incité à poursuivre malgré tout. Et en effet cela va un peu mieux dans cette 2ème partie au début, j’ai retrouvé un peu d’intérêt jusqu’à ce que le soufflet retombe et que de nouveau cela redevienne moyen. Une fois que j'ai eu compris l’essentiel je n’ai plus eu trop d’intérêt pour les dernières pages que je n’ai pas trouvé terribles.
Donc sur l’ensemble du livre, le peu de moments d’intérêts ne l’emportent pas sur le reste qui ne m’a pas plu.
Je n’ai pas vibré, je n’ai pas trouvé de suspens particulier à ce livre, je n’ai pas été happée par les pages avide de connaitre la suite, non au contraire, je le prenais en disant, allé, plus que tant de pages et ce sera fini… Pas un livre que je conseillerai autour de moi c’est sûr mais ce n’est que mon avis…
Armelle Carbonel m’a bousculée tout au long de ce thriller. J’ai totalement adhéré à l’histoire jusqu’à la fin, tant j’ai eu peur, tremblé , été émue.
Dés les premières pages on se sent happé par cette maison au passé violent à Devil Town dans l’Arkansas où se réunissent 5 amis pour un week-end d’écriture et qui disparaissent les uns après les autres.
Angoisse, peur, émotion se succèdent, exacerbées par les lettres révélant les horreurs perpétrées par le KKK contre un couple mixte dans les années 1965.
Seul un des auteurs parvient à s’enfuir et la seconde partie initie une enquête policière afin de découvrir le sort des quatre autres parallèlement au massacre d’une autre famille.
Le suspense est resté entier pour moi jusqu’à la fin. Il fallait une atmosphère glauque , sombre et dramatique, très bien rendue par l’autrice, pour évoquer le racisme, l’esclavagisme, la maltraitance, le Trouble Dissociatif de l’ Identité et inviter à la réflexion notamment sur le KKK qui était encore très actif dans ces années la.
Tout d'abord, je tiens à remercier nos 4 mousquetaires, organisatrices du challenge multidéfis Babélio. Comme chaque année, je me prête au jeu et je tente de me défier moi même en complétant le plus d'items possible ... L'item 92 est une lecture commune avec au moins 2 autres challengers. J'ai donc proposé aux participants de lire ce livre avec moi. Je remercie vivement Foufoubella et Raime qui ont très gentiment répondu à mon appel et qui à ma grande surprise ont rendu cette LC super agréable en organisant des moments de discussions à peu près toutes les 100 pages.
Rentrons maintenant dans le vif du sujet : Depuis mon terrible coup de coeur pour criminal loft, j'essaie de lire tous les livres de cette autrice que j'ai eu le plaisir de rencontrer au salon du polar du sud à Toulouse. Dans ce livre, l'histoire nous raconte les retrouvailles de cinq écrivains dans une maison lugubre appelée Crescent house en Arkansas. Très vite, dès les premières pages, l'autrice nous plonge dans son atmosphère un peu anxiogène qu'elle aime tant ! de ce côté là c'est réussi. Toute la première partie, elle prend un malin plaisir à jouer avec nos nerfs, nos peurs, nos angoisses ... Certains personnages disparaissent, des messages étranges apparaissent et on sent que chaque personnage à sa part de mystère et toutes nos interrogations envahissent notre esprit. Arrivée à la fin de la première partie, pour moi s'était le flou TOTAL ... Mais où veut elle m'amener ??? Changement radical dès le début de la deuxième partie ... L'enquête en elle même commence pour savoir ce qui s'est passé dans cette maison mais aussi pour comprendre ce qui est arrivé en 1965. Un jeu de passé/présent très énigmatique ...
Je m'attendais à une finale spectaculaire et quand enfin j'ai compris, j'ai été très très déçue ! du déjà vu au moins mille fois !!!
En conclusion, J'ai passé un excellent moment de lecture, j'ai adoooooré retrouver la plume de l'autrice et son atmosphère mais j'attendais tellement de ce livre qu'au final je suis déçue par son manque d'originalité...
Un thriller psychologique déroutant et additif. Une ambiance oppressante et lugubre. Un lieu sinistre, inquiétant et macabre pour ce huis-clos anxiogène, orchestré d’une main de maître, qui nous emporte dans ce polar digne de Stephen King.
Au travers de ce thriller, l’auteur traite du spectre du racisme qui pèse encore actuellement sur la société américaine.
Cinq auteurs de polars se réunissent à Crescent House, maison isolée, lieu d’évènements tragiques, décrite comme maléfique par les habitants du cru.
Les auteurs disparaissent un par un pour n’en laisser qu’un. Simultanément, dans la bourgade voisine, une famille de cinq personnes est découverte, massacrée.
Ce thriller est divisé en deux parties bien distinctes.
La première partie est une alternance de chapitres qui relatent les évènements ayant eu lieu dans cette maison en 1965 impliquant le Ku Klux Klan et le déroulement du week-end des écrivains qui vont disparaître les uns après les autres.
La seconde partie, plus psychologique est dédiée à l’enquête qui va voir fusionner les deux affaires.
L’auteur maîtrise parfaitement l’art de nous dérouter et de nous surprendre en semant d’infimes indices que la seconde partie éclairera.
Un brillant jeu de pistes pour un final insoupçonnable.
Un huis clos qui débute comme les cosy-mysteries d’Agatha Christies dans une maison hantée. Crescent House est une maison lugubre au lourd passé, perdue dans l’Arkansas, elle accueille cinq auteurs pour un week-end studieux mais rien ne va se passer comme prévu. L’auteur nous entraîne dans une double temporalité avec des références constantes aux anciens locataires de la maison. En 1965, Bill Ellison, écrivain et sa femme persécutés par le KKK, y ont trouvé la mort dans des conditions non élucidées mais surtout dans des souffrances atroces. Ainsi entre présent et passé, on tente de comprendre ce qui relie les personnages de ces deux époques mis à part la maison. Une première partie intitulée « Inside » correspond au huis clos, on assiste alors à la disparition de certains des personnages. Dans une seconde partie nommée « Outside » le récit s’ouvre sur l’extérieur avec une enquête policière qui débute par l’assassinat d’une famille de cinq personnes. L’auteur nous dresse une intrigue ayant pour fond le thème du racisme, de la suprématie blanche, de l’esclavage et des maltraitances. Le passé est omniprésent, les chapitres sont entrecoupés de lettres anciennes écrites par Ellison mais aussi par un autre personnage mystérieux. On assiste à toutes leurs mésaventures alors que le roman prend un virage inattendu vers une histoire qui vous coupera le souffle. L’auteur maîtrise parfaitement ses montées en tensions et sait tirer les ficelles qui font trembler le lecteur aussi bien que l’émouvoir. Cependant le style littéraire reste assez grossier, après avoir lu L’unique goutte de sang d’Arnaud Rozan qui traite de la même époque avec des exactions toutes aussi horribles mais sous une forme littéraire plus fine quasi transcendante. Le parallèle entre ces deux romans, l’un étant étiqueté comme thriller, l’autre comme roman noir est édifiant. Je me suis laissée prendre dans les méandres psychiatriques et le nombres des rebondissements m’a littéralement accrochée. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2021/09/08/39112015.html
Deux périodes sont alternativement évoquées (1965 à 1982) et de nos jours dans le même lieu, Crescent House(Arkansas), une maison qui a une sulfureuse réputation eût égard à ce qui s’y passa en 1965. Le présent est une invitation de l’écrivain résident à Crescent House faite à quatre autres écrivains pour y évoquer leur littérature et travailler ensemble. Le passé, est l’assassinat de Bill Ellison par le Ku Kux Klan, dans des circonstances peu claires en 1965. Le mystère de la disparition de certains des invités ne sera élucidé et compris qu’à la fin de l’histoire qui ménage un suspens redoutable ! Superbe roman psychologique à découvrir.
Je découvre cette auteure grâce à un concours remporté sur le blog Des livres et moi de la très généreuse Aurélie. Et j'en suis absolument ravie car j'ai vraiment accroché avec la plume ciselée d'Armelle Carbonel qui recèle une vraie personnalité pour raconter des choses très sombres avec des accents poétiques très évocateurs, qualité plutôt rare dans le monde du polar / thriller.
J'ai également apprécié la grande maitrise scénaristique dont fait montre l'auteure à enchâsser plusieurs arcs narratifs ( deux en simultané dans le présent, l'autre dans le passé en 1965 ) autour de deux parties radicalement différentes jusqu'à ce que tout fusionne avec une grande intelligence dans le propos.
La première partie reprend les codes du slasher movie : un lieu isolé très inquiétant, une maison dite hantée, un grenier et une cave plein de surprises, un huis clos, des personnages qui disparaissent les uns après les autres la nuit, une menace quasi surnaturelle, celle de l'Empereur blanc. Ce n'est pas forcément ma came, mais c'est très bien fait. L'auteur a un talent réel pour créer une ambiance oppressante tout en s'amusant avec ces personnages d'écrivains de polar qui se retrouvent dans cette Crescent House pour stimuler leur imagination. On retrouve là beaucoup de références, à commencer par Stephen King, et c'est plutôt réjouissant.
La deuxième partie, très psy, ça c'est ma came ! Elle m'a scotchée avec son changement de braquet radical. C'est là que la première prend tout son relief. Certains passages de la première m'ont chiffonnée, des détails m'ont laissé perplexe. Et là, j'ai compris là où Armelle Carbonel voulait amener son lecteur. le procédé n'est pas neuf en soi et on comprend assez vite la bascule mais la façon dont l'auteure la déploie, l'exploite à fond est très élaborée et au final assez brillant. J'ai eu souvent l'impression de toucher la vérité sans parvenir à appréhender totalement toutes ses facettes, comme si elle reculait à mesure que je m'approchais.
Et puis il y a cet arc narratif qui nous plonge en 1965, avec un Ku Klux Klan encore très actif en Arkansas qui pourchasse un écrivain noir venu se réfugier dans la fameuse maison de Crescent House. Ce sont sans doute les pages que j'attendais le plus pour l'émotion et l'effroi qui s'en dégagent. Ce traitement de la question raciale aux Etats-Unis à travers le thriller est vraiment très pertinent, très actuel aussi pour dire l'empreinte terrible du racisme qui pèse sur la société américaine encore aujourd'hui. Bref j'ai adoré cette maison aux interactions étranges qui déterre les secrets, les failles et la nature profonde de chacun comme lors du Jugement dernier.
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