A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Une plume glaçante dressant le portrait d'un serial killer, dans ce thriller sombre horrifique, de vieux secrets ressurgissent.
Disparition, Orphelinat, Secrets, Deuil, Angoisse.
Une enquête savamment orchestrée, de l'angoisse, des moments malaisants, un personnage authentique, une construction diabolique. Une lecture captivante entre Shinning et Blair Witch. Une ambiance lugubre et de nombreux rebondissements. Des flashback, on est tenu en haleine, la lecture est fluide.
"Dès le premier regard, j’ai su qu’elle serait la prochaine.
Vois-tu, mettre en confiance mon petit sucre d’orge fut un jeu d’enfant. J’aurais pu la dévorer sur-le-champ sans y mettre les formes, mais qu’aurait-elle appris en retour ? Rien qui vaille mes incessants détours. Il me faut l’attendrir, créer une distance salutaire afin de mieux l’apprivoiser sans qu’aucun puisse rien soupçonner.
Seule la vision fantasmée de ce qui nous attend tempère mon impatience."
Une intrigue sombre, glaçante, une vrai noirceur, anxiogène, les instincts primaires sont à leur paroxysme. On découvrira les pire horreur dans le Val Sinestra, même se nom et sombre. Je découvre la plume de cette autrice qui mérite bien son surnom " Nécromancière". Un livre qui nous entraine au porte des cauchemars et de l’enfer. Une intrigue travaillé, percutante, un livre qui ne convient pas au âmes sensibles et qui peuvent décontenancé les lecteurs par le glauque. On souffre avec les personnages physiquement et psychologiquement.
"Depuis quand n’avais-je pas dormi ? Son corps ne montrait aucun prelude à la fatigue. Le traitement du docteur s’avérait miraculeux pour qui ne craignait pas sa propre compagnie. Si seulement on ne l’avait pas cloisonne entre quatre murs... Arthur sentait la confinement virer à l’oppression. Les parois de la chambre se resserraient sur les angoisses de son passe ; sur ce modeste logis de la rue Lestienne or sa mère l’avait enfant r, nourri au sein et chéri d’un amour inconditionnel : sur cette sale guerre qui ravageait le bonheur au lance-flamme. Il n’en resterait bientôt que les cendres disperses sur la mélancolie d’un souvenir."
Dans ce huis clos diabolique, huit condamnés à mort sont sélectionnés pour une émission de téléréalité où ils doivent jouer leur liberté devant des milliers de téléspectateurs. Prêts à tout pour survivre, ils usent de séduction et de manipulation, laissant aux spectateurs le choix de leur sort.
Avec ce roman, Armelle Carbonel nous plonge dans les méandres les plus sombres du voyeurisme. Elle crée une atmosphère tendue, où des personnalités complexes et dangereuses s'affrontent pour leur survie.
Le lieu, central dans le jeu, contribue à notre angoisse grandissante. Le narrateur, John T., l'un des participants, nous livre ses pulsions et ses doutes face à ses compagnons de jeu et aux agissements troubles de la production.
Le récit est à la fois psychologique et glaçant, nous poussant à tourner les pages frénétiquement. Au fil des rebondissements, les profils des participants se dévoilent dans une mécanique implacable et addictive.
L'écriture est percutante, immersive, nous offrant des images saisissantes et choquantes qui restent gravées dans notre esprit. Chaque péripétie nous plonge plus profondément dans l'horreur, dans une surenchère du pire. Les enjeux sont élevés, la prise de risque à la hauteur de la récompense espérée.
L'ambiance oppressante révèle les véritables mentalités, réveillant les instincts les plus primaires. On est fasciné par les confrontations brutales et les manipulations habiles. Le dénouement funeste et inattendu nous laisse sans voix, pris au piège jusqu'à la dernière ligne.
Aussi jouissif que redoutable, ce jeu pourrait bien vous coûter la vie !
Perché au sommet d’une colline, le domaine de la Haute-Barde, effrayant édifice ayant été tour à tour orphelinat, camp d’internement et maison de retraite est désormais laissé à l’abandon. En octobre 1950, il a été le théâtre d’évènements énigmatiques qui ont traumatisé la population alentour: des dizaines d’enfants, pensionnaires de l’établissement, y ont mystérieusement disparus par un soir d’orage, alors que toutes les horloges du bâtiment se sont inexplicablement bloquées à l’heure fantôme de 21h00. Bravant les superstitions et les rumeurs de malédiction, la journaliste et cinéaste Barbara Blair, spécialiste des édifices à l’abandon, s’installe avec son équipe dans la propriété pour tenter de comprendre ce qu’il s’est passé. Mais pour Barbara, il s’agit également de se retrouver confrontée à son passé, à ses risques et périls.
J’ai découvert Armelle Carbonel en lisant l’Empereur blanc, indéniable coup de coeur, qui m’a fait promettre de m’intéresser rapidement aux autres romans de l’auteure. Chose que je n’ai pas faite et pour laquelle je suis ici pénalisée, Enigma étant la suite de Sinestra que je n’ai pas encore lu. Ne faites pas la même erreur que moi, je regrette de ne pas avoir découvert ce précédent tome car je n’ai pas pu m’imprégner pleinement des personnages déjà présentés auparavant. Les références au précédent récit, notamment en ce qui concerne ce qui est arrivé à Emma, la fille de Barbara, sont très présentes et il m’a semblé ne pas avoir toutes les clés pour comprendre et profiter pleinement de l’intrigue. Pour le reste, tout y est : l’atmosphère angoissante instaurée dès le début avec cette mère de famille qui met en garde ses enfants à propos du sinistre bâtiment mais qui ne fait bien évidemment qu’attiser leur curiosité et leur donner envie de braver les interdits. Les descriptions de lieux donnent le frisson, pour moi qui aime l’univers de l’urbex, j’ai trouvé mon compte d’émotions ressenties lors de la découverte des bâtiments abandonnés. L’ambiance lugubre, les évènements sordides issus du passé qui viennent percuter le présent en laissant de profondes cicatrices sur les protagonistes que l’auteure n’épargne pas, sont autant d’élèments réussis qui vous promettent de passer un bon moment de lecture, au prix bien sûr de quelques frissons et moments de pur dégoût!
Je remercie les Editions Fayard et Netgalley pour cette lecture.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...