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On ne peut au seuil, et au fur et à mesure de la lecture de L'Ecriture postérieure, qu'être saisi par ce cheminement presque cartésien (celui de la nuit des Méditations métaphysiques) qu'emprunte Elie Ayache, non à la philosophie cartésienne elle-même mais dans un même geste inaugural, celui de penser l'origine. Au coeur de la naissance, une bouche s'ouvre et ça pense, à ceci près que dans le cas de Elie Ayache, il serait plus juste de dire, ça écrit. Au commencement il y a l'étrangeté : l'écriture précède la pensée.
Livre philosophique d'un non-philosophe, livre philosophique sans philosophie, oserait-on dire, tant les interrogations auxquelles nous sommes confrontés ne font pas système, mais questionnent l'idée même d'un possible philosophique, cherchant à repenser les oeuvres lues : Wittgenstein, Joseph Joubert, Maurice Blanchot. Davantage qu'une oeuvre philosophique, cette oeuvre est bien le récit d'une naissance, d'une oeuvre en train de se construire devant nous, avec ses questionnements, ses doutes, ses errances, mais toujours avec une rigueur scientifique, analytique. L'impératif du travail de Élie Ayache est de maintenir la coexistence du lecteur et de l'auteur, être tout à la fois lecteur et auteur d'une même oeuvre. Asister en soi, par l'épreuve de l'écriture, à la naissance d'une écriture philosophique qui dénoue le philosophème. L'écriture postérieure enjoint le lecteur à faire pour lui-même le parcours de Elie Ayache et, comme l'exprime à merveille Michel Bitbol dans sa postface, cette exigente lecture est une véritable jubilation.
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