"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Remarquable romancière, observatrice souvent cruelle des lâchetés humaines, Irène Némirovsky est l'auteur d'une oeuvre singulière à laquelle la barbarie nazie a mis un terme en 1942. Largement autobiographique, Le Vin de solitude (1935) retrace le destin d'une famille russe réfugiée à Paris. Le déracinement, l'isolement, mais aussi la farouche volonté de s'affranchir de tous les carcans sont au coeur de ce huis clos familial oppressant. Irène Némirovsky brosse le portrait sans concession d'une jeune fille qui tente d'échapper à l'emprise de sa mère, une grande bourgeoise mariée à un « Juif obscur », pour laquelle elle n'éprouve que de la haine. Récit d'une douloureuse libération, ce roman subversif confirme, s'il en était besoin, le talent d'un des plus grands écrivains du xxe siècle.
Partagée... beaucoup de longueurs, très sombre... Mais une description des sentiments extraordinaire. J'ai préféré "Suite Française" du même auteur.
Je suis une inconditionnelle de cet écrivain, disparue beaucoup trop tôt
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !