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Au-delà du temps tel que le mesure la physique, et du temps de la conscience intérieure, qu'explorent la littérature et la psychanalyse, il est un « temps social », faisant état des transformations de nos rapports au temps : crise du futur, montée de la mémoire, fin des grands récits... Cet ouvrage retrace l'histoire de cette conception sociologique du temps en France, depuis sa première formulation dans les colonnes de L'Année sociologique, revue étendard de la sociologie durkheimienne, jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans les écrits des historiens Marc Bloch et Lucien Febvre.
L'idée d'un temps propre aux sociétés prend en compte deux enjeux majeurs: la mise en cause du progrès en tant que mode d'organisation de l'histoire et l'explication des individus par le social ou les « mentalités ». Entre philosophie, sociologie, psychologie, ethnologie et histoire, cette idée permet de réinterroger le développement des sciences sociales. Appuyée sur une vingtaine de fonds d'archives, cet ouvrage renouvelle le regard porté sur quelques-unes des grandes figures intellectuelles du xxe siècle, notamment sur Émile Durkheim, Marcel Mauss, Maurice Halbwachs, Lucien Lévy-Bruhl, Lucien Febvre et Marc Bloch Le temps des sociétés traverse et relie ainsi les projets fondateurs des sciences de l'homme en France entre 1901 et 1945.
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