Nous entrons dans une ère de spiritualité nouvelle dont la règle essentielle sera l'acceptation de son état de dépendance sociale et l'appréciation du travail en tant que privilège. Cette finalité qui ignore la volonté de changement et d'amélioration de la personne humaine résulte de changements structurels profonds qui débutent par une volonté d'innovation sexuelle tournée vers une exploitation poussée de l'imaginaire et de ses dépendances. Ce livre décrit l'environnement social qui régit et régira certainement les hommes du XXIème siècle. Après une relative aisance sociale, il semble évident que le malaise actuel puisse donner naissance à des refoulements profonds qui apportent au masochisme une exploitation nouvelle et inattendue. Cette exploitation est l'oeuvre de ceux qui veulent aliéner l'homme afin de lui extraire sa force vitale au profit d'un but ultime et bas... sur la conquête à travers la mort. Le capitalisme dans sa volonté initiale cherchait à créer la consommation de masse donc modifiait le pouvoir d'achat de chacun en accroissant le niveau de vie, il apportait ultérieurement une richesse qualifiée pour des ouvriers ambitieux, il y avait donc une certaine valeur ajoutée à la main d'oeuvre. Nous pouvions objectivement soutenir ce type d'économie mais son application actuelle démontre un décalage entre la valeur du travail et sa reconnaissance sociale de plus en plus inexistante.
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