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Adolescent, Rui vit en Angola avec ses parents et sa soeur. En 1975, la guerre civile fait rage et, comme tous les Blancs, ils doivent partir pour la métropole. Mais, soupçonné par l'armée de libération d'être le « boucher de Grafanil », le père de Rui est arrêté devant ses yeux et emprisonné. À Lisbonne, la famille incomplète est accueillie dans un hôtel cinq-étoiles, rempli de rapatriés comme eux. Rui va y découvrir l'automne, les filles, la honte et la peur de devenir le seul homme de la famille. Son père reviendra-t-il un jour ?
Un beau roman sur une page récente de l'histoire du Portugal. Gilles Heuré, Télérama.
Dulce Maria Cardoso analyse avec une grande justesse le sentiment nostalgique de ceux qui ont dû fuir leur patrie d'élection ou d'origine. Laëtitia Favro, Le Journal du dimanche.
Ayant un copain (prénommé Rui également!) qui a vécu cette période de l'intérieur (départ des Portugais d'Angola et retour à Lisbonne avec son frère et sa mère "blanche"), j'ai revécu ce qu'il nous en avait raconté. Livre très juste sur l'ambiance et les faits de cette "Révolution des oeillets" peu connue en France. Note spéciale au traducteur qui rend fluide en français un texte précis.
Le Retour est un beau roman sur une page assez peu connue de l'histoire du Portugal et sur le sort des rapatriés qui ont dû tout abandonner en Angola après la révolution des oeillets en avril 1974.
C'est bien-sûr émouvant, comme tous les récits d'exil et notamment quand il faut lutter pour un proche dont on a pas de nouvelles. C'est bien écrit, fluide et sincère. Un livre humaniste et un roman initiatique, la crainte du lendemain dans un pays inconnu, beaucoup d'émotion et de tendresse pour cet adolescent qui nous raconte cette histoire très sensible.
Angola 1975. Le pays s'enfonce dans la guerre civile. L'année précédente, la révolution des Oeillets met fin à la dictature du Portugal. C'est dans ce contexte que les Blancs quittent leur terre bénie pour la métropole que beaucoup découvrent pour la première fois. C'est l'histoire d'un exil comme tant d'autre, de la transition brutale de l'adolescence choyée au monde des adultes. C'est le récit de tant de rapatriés qui ont tout laissé et doivent repartir de rien, qui plus est, dans un pays qui se reconstruit lui-même après des années de dictature. Cet exil est raconté à travers le regard d'un adolescent, Rui, qui se retrouve le seul homme de sa famille en exil, loin de ce père qu'il admire. Si l'histoire avait pu être intéressante, si l'émotion affleure, la lecture est rendue difficile par le parti pris de l'auteure d'écrire à la première personne : phrases longues, sans ponctuation parfois, systématiquement avec de nombreuses fautes de syntaxe.
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