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Si Gustave Courbet (1819-1877) nous est désormais bien connu au travers de son engagement politique, de sa vie, de son combat esthétique et même de son sens de la promotion, il reste une dimension à explorer : son immense impact sur le développement du mouvement réaliste puis impressionniste à l'étranger.
Après avoir examiné l'incidence du néoclassicisme et des maîtres hollandais sur son oeuvre, l'ouvrage traite de ses relations avec les pays qu'il a visités (Allemagne, Belgique, Hollande, Espagne et Suisse) et où il s'est assuré de nombreux contacts. A Munich, en 1869, il se lie avec des artistes d'Europe centrale et avec le jeune peintre Wilhelm Leibl, qui devient son disciple et finit par former un cercle d'artistes réalistes allemands.
Grâce à son charisme et à sa réputation sulfureuse, grâce aussi aux Expositions universelles où il dispose de son propre pavillon, nombre d'artistes viennent le visiter d'Amérique, de Russie ou de Scandinavie. Au-delà d'une synthèse inédite sur le réalisme international, l'ouvrage propose donc une réflexion sur l'idée d'influence en art. Pourquoi certains pays comme l'Italie ou l'Angleterre échappent-ils à l'aura du maître du réalisme ? Le parcours s'achève avec la répercussion de Courbet sur l'art contemporain.
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