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Abel Ben Kader a grandi à Bourail (village calédonien), dans un décor de carte postale. mais sans aucune chance d'échapper aux railleries de ses camarades de classe quant à son « infirmité » : un nez démesurément grand, un appendice hideux qui forcerait le respect de n'importe quel Cyrano. D'origine kabylo kanak, sa famille et sa force de caractère sont ses derniers remparts contre les quolibets et la bêtise humaine, jusqu'au jour où, surprenant une conversation, il comprend que, même dans son propre foyer, les regards sur sa colossale particularité ne sont pas aussi indulgents qu'il l'aurait cru. Trahi, blessé, il cesse dès lors tout dialogue avec son père, se refusant à entendre le son de sa voix.
Elève brillant, avide de découverte et d'anonymat, Abel poursuit ses études à Nouméa, puis en France, tiraillé entre son désir d'assumer ce qu'il est et de vivre un jour sans l'ombre de ce nez, masque grotesque qui gâche, à ses yeux, tout espoir de normalité.
Le Poids des rêves de Samir Bouhadjadj inaugure le prix Michel Lagneau qui entend soutenir la création littéraire et l'édition indépendantes en Nouvelle-Calédonie en favorisant l'émergence d'auteurs en devenir.
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