"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En quête d'un fabuleux continent austral, ils rencontrent une myriade d'îles aussi décevantes au plan économique que fascinantes au plan culturel. Au temps des découvreurs succède celui des missionnaires, catholiques et protestants, des commerçants, des aventuriers et autres beachcombers, les écumeurs des grèves, autant de chocs culturels qui bouleversèrent les mondes océaniens.
En 1840, l'annexion de la Nouvelle-Zélande par la Grande-Bretagne change la donne : elle ouvre le temps des rivalités coloniales. Mais ce partage du Pacifique du moins dans cette phase initiale ne correspond pas à des plans de colonisation mais bien davantage à des initiatives individuelles qui souvent outrepassent les souhaits des deux grandes puissances impériales : la politique de la canonnière témoigne de ces tâtonnements.
A partir des années 1870, les rivalités coloniales s'exacerbent avec l'entrée en scène de nouveaux compétiteurs comme l'Allemagne tandis que se développent les économies de plantations et l'industrie minière. Nombre d'îles, en raison de leur éloignement ou de leur absence de ressources restent en dehors de ce mouvement de « mondialisation ». Ainsi en quelque cent cinquante ans, les chocs entre les mondes traditionnels océaniens et la civilisation occidentale aboutit à un ensemble de transformations et de mutations démographiques (choc microbien), culturelles (christianisation), économiques, sociales et politiques.
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