"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans une lettre à son conseiller spirituel dominicain, Simone Weil indique ce que fut pour elle le Notre Père, texte fondateur du christianisme, à partir de l'été 1941, deux ans avant sa mort. Seule prière qu'elle s'autorisât à réciter en un temps de catastrophe où le nazisme paraissait tout-puissant, « [le Notre Père] contient toutes les demandes possibles ; on ne peut pas concevoir de prière qui n'y soit déjà enfermée. » Le commentaire de Simone Weil, rédigé quelques mois plus tard, présente huit méditations sur les versets du Notre Père tels qu'ils sont apparus pour la première fois dans l'évangile de Matthieu - et repris dans la liturgie des églises chrétiennes. Ces méditations avaient été publiées dans le recueil posthume de 1950 Attente de Dieu - sous le titre « A propos du Pater » -, mais comme une note marginale. Elles méritent aujourd'hui d'être mises en pleine lumière afin d'être lues et méditées pour elles-mêmes car il s'agit, sous une forme ramassée et dépourvue de tout jargon, d'un des sommets de l'oeuvre de Simone Weil
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