L'étude de la variabilité génétique des populations autochtones de mil et leur adaptation aux contraintes hydriques et salines a permis de regrouper le matériel végétal en 6 grandes classes. Sur le plan morphologique, il a été démontré que le mil présente une souplesse d'adaptation importante vis-à-vis de la température, du manque d'eau et de la salinité et qu'il est plus sensible à la déshydratation qu'à la salure. Il est doté en outre d'un déterminisme « plastique » qui lui permet d'ajuster sa taille à l'eau disponible dans le milieu en réduisant la surface et/ou le nombre de ses feuilles et le nombre de ses organes d'accumulation. L'approche physiologique a révélé sa tendance halophyte. L'étude structurale et anatomique de la feuille drapeau du mil a montré le rôle important des stomates et des caractères micro morphologiques de l'épiderme foliaire dans la différentiation entre les divers écotypes de mil et dans la résistance à la salinité.
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