"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
San Francisco, sa baie, son océan, sa population cosmopolite.
C'est dans cette ville de l'Ouest américain que Michael Ballanger a décidé de se reconstruire. Loin de sa famille en lambeaux, loin de la France où un tueur en série mit sa vie en miettes.
Le coach de vie à succès renaît avec la difficulté qui suit la perte d'un être cher.
Mais le voilà mêlé au meurtre d'un notable.
Au moment de mourir, l'homme a composé un numéro, le sien.
Alors la tourmente l'emporte. Réveillant les douleurs du passé.
Le roman dans son ensemble est intéressant à lire.
Malheureusement le style de l’auteur et le fait que certaines choses ne soient pas assez mises en avant ont fait que je n’ai pas pleinement apprécié cette lecture.
L’histoire se déroule à San Francisco. Personnellement l’Amérique ne m’a jamais beaucoup attirée (du moins pour y aller en voyage) mais j’aurais vraiment aimé découvrir cette ville, cette culture et ces gens différents de nous. Malheureusement cela n’a pas été le cas et je n’ai pas quitté le lieu où je lisais le livre… Quand je lis un roman en général j’apprécie l’histoire parce qu’elle m’a fait voyager, là ce n’est pas le cas, c’est donc une petite déception pour moi…
Si les idées sont intéressantes elles ne sont, selon moi, pas bien exploitées. Dans ce roman il y a vraiment des clichés qui gâchent un peu l’histoire. Je ne vous dirais pas lesquels pour ne pas vous spoiler mais dès le début de l’histoire on en découvre déjà certains… Cela me gène la plupart du temps lorsque les clichés sont tellement importants que l’on en devine la fin avant même le milieu du roman, et c’est ce qui est malheureusement arrivé… Je n’avais pas tout découvert bien sûr mais j’avais deviné l’essentiel… J’aurais apprécié être surprise et me rendre compte que je m’étais trompée tout le long.
Les descriptions sont peu présentes, il y en a mais malheureusement pas assez pour que j’arrive à m’imaginer le physique des personnages, les lieux ou même ce qu’ils peuvent ressentir.
J’aurais apprécié que Florent Marotta prenne le temps d’approfondir le caractère et le physique de tous les personnages. Ce qui aurait pu être intéressant aussi c’est de changer de point de vue. Ainsi on aurait pu avoir d’autres visions de l’histoire et non pas une seule comme c’est le cas. Certains protagonistes sont, selon moi, mis trop souvent de côté. J’ai eu l’impression que l’auteur les avait ajoutés après avoir terminé son roman… C’est frustrant de ne pas leur avoir donné plus d’importance.
Ce qui est bien c’est que c’est un livre fait pour tout le monde. En effet c’est un policier mais il n’y a pas de scène gore. Même les lecteurs un peu sensibles aux scènes effrayantes que l’on peut trouver dans les polars peuvent lire ce roman. C’est donc une histoire parfaite pour ceux qui ont envie de découvrir ce genre mais qui n’osent pas. Si par contre, comme moi, vous êtes amateur de sensations fortes, et de scènes d’hémoglobine ce livre vous décevra peut-être...
La fin est dans la lignée du roman, sans réelle surprise. Par contre j’ai beaucoup apprécié l’épilogue qui m’a totalement intriguée. Au final il faut arriver à cette scène pour avoir envie d’en savoir plus, c’est un peu dommage.
En résumé, j’ai un avis mitigé de cette lecture. Je n’ai pas envie de rester sur une mauvais impression et si j’en ai l’occasion je lirai tout de même un autre livre de cet auteur pour peut-être avoir un avis plus positif.
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/search/label/affaire%20n°347
Jusqu'à présent je n'ai jamais été déçue par un roman de Florent Marotta. Son nouveau policier, Le meurtre d'O'Doul Bridge, vient confirmer cette idée. Je l'ai dévoré quasiment d'une traite, emportée dans les rues de San Francisco par son enquêteur improbable, le coach de vie Michael Ballanger.
Michael Ballanger n'est pas un personnage particulièrement attachant, mais son passé dramatique et ses tentatives maladroites pour renouer avec sa fille le rendent plutôt sympathique. Fort en gueule, curieux et obstiné, il se retrouve mêlé par hasard à une affaire de meurtre. Rapidement mis hors de cause, il décide de mener sa propre enquête malgré les dangers qui surgissent sur le chemin de la vérité. Le mobile du meurtre et le coupable se devinent rapidement, mais les preuves restent difficiles à trouver, si bien que cet électron libre va user de moyens à la limite de la légalité pour arriver à ses fins.
Comme toujours avec Florent Marotta, l'écriture est fluide et percutante, d'une grande efficacité. Le découpage est nerveux, les chapitres sont courts, les pages défilent sans que l'on s'en rende compte. Action, suspense, plongée au cœur de l'enquête, tout est là pour nous faire passer un très bon moment de lecture. Les dernières phrases de l'épilogue laissent présager une suite aux enquêtes du French coach. Je l'espère de tout mon cœur car ces quelques mots m'ont donné la chair de poule, j'ai vraiment envie de retrouver Michael Ballanger et ses acolytes pour le moins originaux.
https://andree-la-papivore.blogspot.fr/2017/10/le-meurtre-dodoul-bridge-de-florent.html
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