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Pour Mary Carruthers, qui traite de la transmission du savoir au Moyen Âge, le point de départ n'est ni le livre, ni l'image mais, en amont, la mémoire en tant que scène originelle où s'accumule l'archive et où, par divers protocoles précisément réglés, s'inventent les pensées nouvelles.
Dans l'immense tissu conjonctif de la mémoire médiévale circulent, épars, des textes - d'Aristote à Quintilien, d'Augustin à Thomas d'Aquin, des Psaumes à Chaucer. Les auteurs les confrontent, les rassemblent, les «rapiècent» in abstracto, avant de les coucher sur le vélin des manuscrits, selon des procédures parfois étrangement proches de nos manipulations informatiques.
Or, voici que le livre, à son tour, réactive l'appareil mnémonique, pointe dans la marge l'argument décisif (notae, tituli), accole texte et glose, suscite de nouveaux montages spéculatifs par l'efficience de la mise en page : «Le livre, écrit l'auteur, à la fois résulte de la mémoire et l'alimente.»
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